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À PROPOS
 

Ma rencontre avec la céramique remonte à mon adolescence.

Curieusement, ce n’est qu’après un passage dans mes études universitaires en arts visuels, puis à travers ce champ des possibles qu’est l’horticulture, qu’a ressurgi sans trop crier gare mon affinité à l’égard de tout ce qui façonne une céramique. 

 

J’ai dès lors repris contact avec Lyse Fleury. Imminente potière de mon village natal, qui à travers les années est devenue une mentore et une amie plus grande que nature. Je lui dois notamment mon apprentissage à mieux ressentir le médium vivant et imprévisible qu’est l’argile, mais surtout à humblement accepter le fait que la pièce maîtresse n’est jamais celle que je tourne, mais bien la terre avec laquelle je m’exerce à retrouver un certain goût de l’équilibre.   

Il m’est impossible de prévoir en totalité le résultat final, tellement d’étapes et de matières entrent en jeu. Mais n’est-ce pas là justement où réside la beauté singulière d’un métier d’art? 

 

Ironie de l’histoire, j’ai nommé en 2016, mon atelier de poterie La Sauvage, car je croyais que c’était moi la sauvage. Mais avec recul, j’ai compris que c’est l’argile et la relation de fragilité imprévisible que j’entretiens avec cette dernière qui m’est sauvage. Moi, je suis Virginie Crête, et je décide aujourd’hui, de signer mes pièces avec les lettres qui me composent. 

J’apprends de la terre à tous les jours.

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